Tout savoir sur l’oxycoupage

Aujourd’hui, on peut se permettre d’autres techniques de découpe qui n’ont pas recours à la cisaille. Pour ce faire, on exploite des formes d’énergie comme l’énergie thermique. Pour cette énergie, on parle alors d’oxycoupage. Faisons le point sur l’oxycoupage, cette technique de découpe industrielle.

A lire également : Isolation thermique : le gouvernement aide les ménages modestes avec la réforme du CITE

L’oxycoupage, c’est quoi ?

L’oxycoupage peut être défini comme une technique de découpe par combustion auquel les industriels ont beaucoup de recours pour découper des matériaux solides et épais. Cette combustion résulte de l’action d’un jet d’oxygène pur et elle se produit sur un point qui est chauffé jusqu’à la température d’amorçage, autrement dit à 1 300°C.

Que se passe-t-il à 1300°C ?

L’acier, quand il est chauffé à 1 300°C ou quand il atteint la température d’amorçage, se transforme en oxydes de fer et une réaction exothermique se produit. Lorsque l’acier est donc exposé à la flamme de chauffe, il monte en température et lorsqu’il atteint les 1 300°C, une saignée de coupe se forme. Pour faire toute la coupe sur une ligne, il faut déplacer la flamme. Avec ce jet d’oxygène, on assiste également à l’évacuation des scories.

A lire en complément : Quel dallage mettre autour de votre piscine ?

Pour cette combustion, on utilise du gaz et celui auquel les industriels ont recours le plus souvent est l’acétylène. Toutefois, il est possible d’utiliser d’autres combustibles. En effet, d’autres combustibles conviennent mieux à des coupes plus spécifiques et à certains matériaux.

La technique de l’oxycoupage en quelques mots

En résumé, l’oxycoupage fait intervenir :

• Une flamme de chauffe qui assure l’amorçage et l’entretien de la coupe. Elle résulte de la réaction de combustion entre l’oxygène et un gaz combustible. Pour le combustible, on a le choix entre plusieurs gaz, mais la plupart du temps, on se tourne vers l’acétylène qui a l’avantage d’avoir un pouvoir calorifique inférieur.
• Un jet d’oxygène de coupe qui en général est central. C’est celui-ci qui garantit la qualité de la coupe en produisant une combustion dans la saignée étroite et sur l’épaisseur de l’élément de travail.

Les avantages de l’oxycoupage

Certains industriels préfèrent directement se tourner vers l’oxycoupage pour certaines découpes. C’est le cas quand ils font face à des matériaux solides très épais. Cette technique de coupe permet une bonne qualité de coupe sans dépouille, un résultat qu’on n’obtient pas toujours avec d’autres découpes comme la découpe au laser. Le seul petit bémol après la découpe réside dans le fait qu’on a une surface intrinsèquement oxydée, mais il n’est pas si compliqué de s’en débarrasser. Si de nombreux industriels privilégient directement l’oxycoupage aux autres procédés de découpe, c’est que le coût du matériel de base pour cette technique est peu élevé.

Ne pas confondre avec la découpe plasma

Il s’agit également d’une autre technique de découpe, mais la découpe plasma a recours à la fusion localisée. Pour ce type de découpe, la température monte jusqu’à 25 000°C. Il fait également intervenir la concentration du jet de plasma qui réalise en grande partie la coupe. Il est à noter que c’est un mélange de gaz plasmagènes qui produit ce jet de plasma.