Comment revaloriser ses déchets lors d’une construction
Le secteur du BTP produit énormément de déchets. Les professionnels de la filière sont maintenant conscients de l’importance d’une bonne gestion afin de réduire les impacts environnementaux. Ce souci a également favorisé le développement des activités de revalorisation. Comment revaloriser les déchets de construction ? Quelques éléments de réponse.
Plan de l'article
Les différents types de déchets
Les déchets sont classés en trois principales catégories : les déchets inertes, les déchets non dangereux non inertes et les dangers dangereux.
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Selon les informations disponibles, les déchets inertes représentent plus de 70% des déchets sur un chantier. Ce sont surtout les matériaux non biodégradables. Leurs caractéristiques physico-chimiques restent stables et ils ne détériorent pas les autres matières. On peut citer entre autres le béton, les tuiles, les briques, les gravats ou encore le verre. Faire appel à une société d’échafaudage est par ailleurs souvent utile dans ce genre de situation.
Les déchets non inertes non dangereux sont aussi appelés déchets industriels banals (DIB). Environ ¼ des déchets appartiennent à cette catégorie. Par exemple le bois, le plastique, les emballages et les métaux. Ils ne sont ni corrosifs ni explosifs et ils sont facilement recyclables. L’aluminium et le verre se recyclent à l’infini.
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Les déchets dangereux se distinguent par leur toxicité. Ils contiennent des produits toxiques tels que l’amiante, le plomb et les gaz fluorés. Ils requièrent ainsi un traitement spécifique.
La valorisation commence par une prise de conscience
La valorisation des déchets entraîne des changements au niveau des chantiers. Elle nécessite une implication totale des différents acteurs pour qu’ils poussent dans la même direction. La disponibilité d’une stratégie claire facilite la mobilisation de toutes les équipes. L’existence d’une coordination est un réel plus. Bien entendu, l’organisation varie par rapport à la taille et les activités des entreprises.
Sensibiliser l’ensemble des parties prenantes est alors essentiel. Il est primordial que les intervenants ne perçoivent pas le processus comme une obligation, mais comme une opportunité. L’identification des déchets est une étape essentielle. Leur nature évolue en fonction des travaux. Par ailleurs, estimer la quantité est aussi important que la classification.
Le triage est un des piliers de la valorisation. Séparer les déchets constitue la première règle. Prévoir des bennes appropriées pour chaque catégorie est alors indispensable. Procéder à un classement par matière facilite la suite du processus.
Collaborer avec des spécialistes de la valorisation
La loi interdit l’enfouissement ou l’incinération des déchets sur les chantiers. Plusieurs acteurs sont présents sur le créneau de la valorisation. Comme https://www.delabre-recuperation.com ils proposent un service complet : étude, élaboration de la stratégie, sensibilisation, collecte et tri, recyclage et traitement des déchets, évaluation et optimisation du processus. Ce dernier volet est très important, il permet une amélioration constante des approches.
Les entreprises spécialisées dans la valorisation des déchets adaptent leurs interventions par rapport à leurs partenaires. Elles mettent à leur disposition les équipements facilitant la collecte et assurent le transport. Si nécessaire, elles peuvent se déplacer dans un autre département ou région.
Elles collaborent également avec les particuliers. Ils reçoivent les déchets dans un centre de tri présent autour des grandes agglomérations. Après le triage, ils achètent les produits au prix du marché.