Se lancer comme maitre d’œuvre : les étapes à suivre
Le maitre d’œuvre est le professionnel chargé de la conception et de la conduite opérationnelle des travaux en collaboration avec le maitre d’ouvrage. Ainsi, l’exercice de ce métier implique des démarches préalables à entreprendre. Découvrez dans cet article les différentes étapes à suivre pour vous lancer comme maitre d’œuvre.
Plan de l'article
Faire une étude du marché
A lire aussi : Garantie dommage ouvrage : pourquoi vous devez impérativement y penser
Il s’agit en général d’étudier son marché potentiel surtout en ce qui concerne l’urbanisme, l’espace public, la programmation de l’aménagement du territoire, la maitrise d’œuvre, etc. Commencez donc par vous renseigner non seulement auprès des potentiels clients, mais aussi au niveau des spécialistes. Ainsi, l’étude de votre marché potentiel vous permettra de mieux comprendre les mécanismes économiques et ainsi mieux connaitre le marché.
Choisir votre statut juridique
Après avoir fait une étude approfondie du marché, il vous revient donc de procéder aux diverses démarches administratives. Il s’agira notamment de statuer sur le modèle juridique que vous souhaitez adopter pour vous lancer comme maitre d’œuvre et de faire votre demande de kbis. Ainsi, vous pouvez opter pour un statut de micro entreprise dans le cas où vos recettes annuelles ne dépassent pas un certain seuil donné. Cela permettra de lancer vos activités sans complications administratives et ainsi de facturer vos futurs clients sans TVA sous réserve d’être en franchise. Cependant, le choix d’un tel régime implique :
A lire aussi : Débouchage de canalisations avec un plombier pro VS solutions à faire soi-même
- L’ouverture d’un compte bancaire qui sera consacré entièrement à l’encaissement des recettes découlant de la maitrise d’œuvre ;
- La souscription à une assurance professionnelle ;
- L’inscription pour être enregistré au répertoire des métiers.
Par ailleurs, il existe beaucoup d’autres options de statuts juridiques qui s’offrent à vous. On distingue donc :
- Une entreprise individuelle, l’EIRL, l’EURL ou encore la SASU pour un maitre d’œuvre qui désire entreprendre seul ;
- La SARL, SAS, SNC, SA dans le cadre d’une activité de groupe.
Avoir les connaissances et les qualités requises
Dans l’univers de la construction, il n’est pas possible de devenir du jour au lendemain maitre d’œuvre. Il faut avoir suivi une formation afin d’acquérir les connaissances théoriques nécessaires, mais surtout celles pratiques. Ainsi, pour entreprendre en tant que maitre d’œuvre, vous devez avoir des notions en ingénierie, en construction ou en architecture. Cependant, il serait d’un grand atout pour l’entrepreneur de cumuler toutes ces compétences à la fois.
D’autre part, la profession de maitre d’œuvre requiert d’autres compétences humaines qui ne relèvent pas forcément d’une formation. Il faut donc être apte à travailler en équipe, entretenir le contact avec la clientèle, chiffrer correctement ses devis. Par conséquent, entreprendre comme maitre d’œuvre est un engagement à long terme exigeant de la volonté ainsi qu’une vision d’ensemble pertinente.
Souscrire aux diverses assurances
Lorsque vous désirez vous lancer dans le métier du bâtiment, surtout en tant que maitre d’œuvre, il vous faut souscrire à un certain nombre d’assurances à savoir :
- L’assurance décennale : elle est obligatoire. En principe, le maitre d’œuvre est responsable des potentiels dommages compromettant la stabilité de l’ouvrage et autres pendant les 10 premières années du démarrage des activités. Ainsi, l’assurance décennale vous couvrira contre tous ces risques avant même le début du premier chantier.
- L’assurance responsabilité civile professionnelle : elle vous couvre contre les risques de dommages causés aux clients ainsi qu’aux tiers avant et après la réception des travaux.
Le secteur d’activité du BTP est l’un des plus dynamiques de la société de nos jours. Le démarrage des activités en tant que maitre d’œuvre implique plusieurs paramètres spécifiques à appréhender avant de vous lancer.